lundi, novembre 30, 2009

César Ritz

Depuis un très long moment je tarde à vous entretenir d'un certain monsieur qui s'il n'est pas connu largement, a quand même réalisé le plus célèbre hôtel de Paris!

Né dans le Haut-Valais à Niederwald, petit village de la Vallée des Conches, César Ritz est le cadet d'une famille de 13 enfants.

À 15 ans, il fait un stage dans un hôtel de Brigue, il est finalement renvoyé par le patron qui lui assène ces mots: tu ne deviendras jamais hôtelier!

Il monte à Paris. Cireur de chaussures, garçon de courses, gardien de bordel, il se faufile jusqu'au poste de serveur dans cette capitale bouillonnante où les grandes fortunes côtoient la plus noire des misères.

Son habileté fait merveille et il est rapidement surnommé: César le rapide.

Quand survient dans la capitale française le soulèvement populaire de la Commune, dont Ritz déteste les partisans, il file pour Vienne, recommence au bas de l'échelle, puis travaille d'hôtel en hôtel sur la Côte d'Azur. Jusqu'à une première consécration à 27 ans, le voilà directeur du Grand Hôtel de Monte-Carlo.

C'est le début d'une folle ascension. À la direction de ce palace, le Valaisan ajoute bientôt celle du Grand Hôtel de Lucerne, puis d'un établissement proche de Nice.


Il rachète L'Hôtel de Provence, à Cannes, puis s'empare à Londres des rênes du Savoy, puis du Grand Hôtel, à Rome, avant de réaliser le rêve de ses rêves: Le Ritz, au coeur du Paris des joailliers.

Ses secrets?

Ritz a été le premier à faire de l'hygiène une priorité. Quand le choléra sévit sur le Côte d'Azur, il installe l'eau courante dans son hôtel de Monaco et installe des meubles en cuivre, faciles à laver.

Il s'entoure des meilleurs collaborateurs, comme le cuisinier Auguste Escoffier ou le plus doué des architectes d'intérieur parisien. Ensemble, ils créent la décoration du Ritz,mélange de style Louis XVI, Régence et Empire qui deviendra le symbole de l'établissement.

Plus d'un siècle avant l'heure, Ritz saisit tout le parti de ce qu'on appellerait aujourd'hui les ressources du people.

Dans les somptueuses mises en scènes de mariage ou de couronnement qu'il met sur pied dans ses palaces, on vient autant pour voir que pour être vu.

À l'inauguration du Ritz, à Paris, on remarque aussi bien Marcel Proust que le millionnaire américain Vanderbilt et le Tsar de Russie.

Les biographes de César Ritz peineront à retrouver les moindres traces de lui sous forme de photos, de témoignages ou de lettres. C'est qu'à partir de la cinquantaine, au fil des ans, l'empereur du luxe a basculé dans la folie et les hallucinations, jusqu'à perdre tout sens de la réalité.

Pour son entourage de l'époque, c'était une honte dont on aura sans doute préféré détruire toues les preuves.

César Ritz est mort oublié dans une clinique lucernoise en 1918. Il avait imposé au monde les canons du luxe. Le conseil d'administration de sa société signalera son décès en quatre lignes....

dimanche, novembre 29, 2009

Dimanche ce fut:


Encore une recette à la mijoteuse pour ce dimanche. Recette à base de poitrine de poulet. J'ai testé le poulet à la parisienne.

Très facile à réaliser tôt matin, le tout mijote durant 8 bonnes heures à LOW. Pas de stress de fin d'après-midi pour réaliser le repas du soir, ça me change parce que le dimanche en fin de journée normalement.... j'ai l'humeur qui périclite au fil du temps qui s'effrite et me rapproche du lundi matin!

Le tout a été dégusté avec du riz à l'ananas.

La semaine qui vient verra une météo avec des températures plus froides; reste à voir si on aura de la neige jusqu'en plaine!

samedi, novembre 28, 2009

Gratin de pommes de terre à la mijoteuse.


Ce samedi, je teste un gratin. Je suis étonnée qu'on puisse en faire dans une mijoteuse mais bon; il existe aussi des recettes de pain et de pâté en croûte alors.... testons!


Je vais partager avec vous mes réussites. Il n'y a pas que des réussites jusqu'à maintenant.

Mon premier rôti de porc était pas si mal au goût et ce malgré que je n'avais pas tous les ingrédients requis et que la finale de la cuisson est arrivée bien après l'heure du repas. En fait: j'ai tout éteint avant d'aller au lit! C'était fin prêt mais on l'a mangé le lendemain.


Vendredi c'est un jambon roulé que j'ai fait cuire avec une boîte d'ananas et en finale j'ai ajouté du riz.

Pour le riz c'était parfait, par contre le jambon quoique bien cuit est demeuré bien gras, ce qui n'arrive pas quand je le fais au four. Faudra peaufiner le tout avant de partager avec vous.

Alors, j'ai modifié une recette québécoise avec une autre de Betty Bossi que je réussit très bien au four, soit mon gratin à la carbonara.

Je cherche de nouvelles manières de faire sans toutefois sacrifier ce qu'on aime déjà beaucoup!

Gratin à la mijoteuse:

Peler les pommes de terre et couper en petits cubes, faire tremper dans l'eau additionnée de gros sel un petit moment.

Préparer le liquide de liaison:

300 ml de lait
2 oeufs entiers
sel, poivre, muscade.

Bien mélanger le tout. Y ajouter du fromage à gratiner pour obtenir une bonne consistance mais pas trop épaisse. J'ai calculé à l'oeil pour arriver au final à 500 ml dans ma tasse à mesurer.

Couper quelques tranches de bacon en petit morceaux et ajouter au mélange.

Égoutter les patates et les déposer au fond de la terrine. Napper avec le liquide de liaison. En principe toutes les patates sont recouvertes.

Cuire à LOW de 6 à 8 heures.

* un des principes de base de la cuisson à la mijoteuse est que c'est pratiquement impossible de TROP cuire les aliments! Intéressant n'est-ce pas?



Photo prise une heure avant la fin de la cuisson.

vendredi, novembre 27, 2009

Enfin j'ai ma mijoteuse!



Le mois de novembre tire à sa fin et ma foi, la météo est bien clémente. Pour ma part, le seul déficit tient en heures d'ensoleillement. Pour le reste, c'est bien agréable.

Autre chose de très agréable; c'est que j'ai enfin reçu ma mijoteuse et que c'est même la 2e fois que je m'en sert.Justifier



Mardi, j'ai fait un rôti de porc tout simple et aujourd'hui je fais un jambon à l'ananas.

J'apprivoise donc gentiment autant l'appareil que la modification des moments où je cuisine et c'est exactement le but que je recherchais. Ne plus passer un long moment en cuisine en fin de journée et tout de même avoir un bon repas à déguster!

Il me restera à expérimenter la mise en route le matin et de rentrer le soir avec la bonne odeur du met qui aura mijoté toute la journée :)

dimanche, novembre 22, 2009

Loukoum en vedette!

Voici Loukoum dans la majeure partie de l'année 2009.



Bonne semaine à vous!

samedi, novembre 21, 2009

Récupération


J'ai enfin pu avoir mes glosets, faut dire que la dame n'avait pas réussi à me les poster... je n'ai pas compris pourquoi mais bon... l'essentiel est que je les ai récupérées au Centre où ils sont pour 15 jours.

Elle me les avaient promis par la poste il y a déjà plus d'un mois. Je l'avais relancée au téléphone et non: elle ne m'avait pas oubliée.

J'ignore comment elle n'a pas réussi, mais je vous assures qu'elle avait mes glosets dans un carton de la Poste, timbré et tout.... Je les ai donc récupérées sur place et j'en ai profité pour acheter une relish sucrée et un sandwich spread au crabe.

Ah oui et aussi un pot de marmelade digne de Paddington! Je n'ai rien goûté encore, pour cause de rhume, sauf les glosets évidemment.

Leur kiosque est encore là jusqu'au 28. Je vais retourner m'approvisionner et surtout discuter avec la dame.

vendredi, novembre 20, 2009

C'est tout simplement:

Qu'est-ce que c'est?


C'est tout simplement un petit gadget pour lequel j'ai craqué.

Une petite main ventousée des deux côtés. C'est prévu pour tenir de petits objets légers.... je n'ai pas encore trouvé à m'en servir autrement que de la ventouser sur la glace de l'armoire de la chambre :)




mardi, novembre 17, 2009

Vaccins et procédures

Partant du fait inéluctable que rien n'est parfait en ce bas-monde, il demeure que certaines attitudes voulant vanter la presque perfection se plantent royalement!

Les critiques sur les différents systèmes de santé fusent dans tous les pays. C'est toujours mieux ailleurs.

En cette période de crise et surtout de vaccination intensive et intensivement conseillée, les différentes instances réussissent plus ou moins à faire passer l'idée comme l'application qui parfois est bien boîteuse ou pénalisante au lieu d'être une simple application du vaccin protecteur.

Alors que je comprends que la démarche est assez bien encadrée au Québec, dans des Centres de vaccination où tout est prévu, je constate qu'à Lausanne par exemple, une pédiatre a travaillé tout son samedi, avec l'aide de 2 assistante pour recevoir une trentaine d'enfants à risque. Elle prévoit travailler jusqu'à 22 heures cette semaine.

Vous comprendrez que les patients doivent référer à leur médecin traitant. Que ces même médecins qui font déjà des horaires très chargés doivent ajouter tout ça à leurs journées normales.

Ces mêmes médecins ont appris à la dernière minute qu'ils auraient cette surcharge de travail. La deuxième injection prévue pour les mêmes patients n'arrange rien et on se demande pourquoi des centres de vaccination ne sont pas offerts ou même directement dans les écoles?

Dois-je ajouter que la visite au médecin a un coût pour le patient, ainsi que les vaccins.

J'ai vraiment l'impression que malgré l'annonce de ces dispositions, on fait du cas par cas pour réaliser le tout.

Les autorités disent envisager de modifier la démarche si elles constatent que ça ne va pas... d'ici là: c'est déjà la grogne chez les médecins et je les comprends!

samedi, novembre 14, 2009

Ma première soupe aux pois.

Cette semaine, une grande envie de soupe aux pois m'a donné le goût d'en faire une moi-même. C'est parti de Samelya qui a fait la sienne et qui a donné sa recette. C'est rigolo parce que le lendemain midi à la cafétéria c'est ce que j'ai mangé. Je l'ai trouvé bien bonne et sans trop chercher-pour une fois-, je suis tombée sur des pois jaunes bio!

Alors le lendemain, jour de congé, j'ai copié la recette de Samelya et je me suis lancée.

Alors, pour éviter de faire tremper les pois toute la nuit, on fait bouillir durant 5bonnes minutes et on laisse mijoter à feu doux durant une heure.


Ensuite on ajoute les carottes en petits dés, un gros oignon haché fin et c'est là que j'ai gaffé en mettant du jambon tranché.

En fait, je n'ai pas souvenir d'avoir vu du jambon dans la soupe que Mom faisait. Ce que j'ai mis a trop salé ma soupe et je ferai autrement pour la prochaine. Il reste qu'elle est délicieuse et qu'elle sera consommée intégralement, la prochaine profitera probablement de ma nouvelle mijoteuse que j'attends pour la semaine prochaine ;)

Elle a quand même une belle gueule vous ne trouvez pas?

jeudi, novembre 12, 2009

Un peu de Purell?

Le Jour du Souvenir est passé encore plus inaperçu pour moi cette année. Faut dire qu'il n'y en avait que pour Berlin ces dernières semaines, je n'ai rien contre car c'est aussi un anniversaire bien important.

Le site de Radio-Canada est une vraie calamité pour arriver à visionner des vidéos par-ci, par-là. Il faut une patience d'ange et surtout beaucoup de temps libre pour arriver à voir ce qu'on désire.

J'ai quand même un peu vu le Prince Charles et Camilla à Halifax et à Hamilton. J'ai surtout remarqué que tout le monde portaient 2 coquelicots cette année... J'avoue que ça m'intrigue et je n'en sais pas encore la raison :(

Ma première idée c'est que ça concerne nos morts en Afghanistan, mais personne ne me l'a confirmée. Personnellement je suis soulagée qu'un ancien petit voisin et copain d'école et collègue de cadets de Mandy soit rentré sain et sauf de sa première mission.

Je n'ai pas de deuxième idée....

Sinon je travaille beaucoup et j'ai moins d'inspiration et de temps pour venir écrire ici.

Mais, malgré mon alergie à tout ce qui représente Noël quand c'est encore dans plus d'un mois: je vous mets cette caricature d'YGRECK, surtout que depuis peu: toutes les places de travail sont garnies d'un, de deux ou de trois flacons de ce style de désinfectant.

dimanche, novembre 08, 2009

Au moment de la chute du Mur de Berlin, je vivais paisiblement au Québec en ma qualité de jeune maman. Bien sûr comme tout le monde, la grande nouvelle s'est rendue jusqu'à moi mais elle n'a pas eu plus d'impact qu'un grand soulagement et un grand bonheur pour les habitants de Berlin et les Allemands en général.

C'est particulièrement cette année, en visionnant documentaires et témoignages, ou bien les images des retrouvailles officielles des dirigeants de l'époque que je mesure pleinement ce phénomène de libération ainsi que de ce qu'était vraiment la Guerre froide de ce côté-ci de l'Atlantique.

Il me reste encore plein de détails à apprendre et de documentaires, à voir , aussi suivre l'actualité des commémorations de ce grand moment.

Aujourd'hui c'est un article au sujet du pont des espions.


Cette photo montre ce pont vu d'un côté et de l'autre. Personne n'avait le droit de l'emprunter. Personne?

Au milieu de ce pont métallique, qui enjambe la Havel dans les faubourgs boisés de la capitale, une ligne blanche a matérialisé pendant des décennies la frontière quasi-infranchissable entre d'un côté le secteur américain de Berlin-Ouest, et de l'autre Potsdam, ville de la RDA communiste.

A l'époque, le pont était en fait peu utilisé. «Il n'était ouvert qu'aux militaires des forces d'occupation et, les dernières années, aux diplomates. Mais aucun Allemand ne pouvait traverser, ni dans un sens ni dans l'autre.

De fait, le pont de Glienicke est resté mondialement célèbre pour avoir été le lieu où CIA et KGB ont échangé des espions, qu'ils «restituaient» ainsi au camp ennemi, souvent après les avoir maintenus en détention pendant des années.

C'était l'un des seuls endroits au monde où Américains et Soviétiques se faisaient face directement. Quand nos deux Etats voulaient régler discrètement quelque chose, c'était le meilleur endroit pour le faire.


Vingt ans après la chute du Mur, le pont de Glienicke, qui reliait Berlin-Ouest à la RDA, est désormais doté d'un musée qui retrace ce passé.

La petite exposition est logée dans une belle villa du XIXe siècle située à quelques mètres du pont, sur ce qui fut la rive «communiste» de la rivière Havel. La villa vient d'être rénovée et transformée en musée, à l'iniative d'investisseurs privés.

Avec des document d'époque et des témoignages, des bornes interactives vidéo racontent ces échanges spectaculaires, qui n'ont eu lieu en fait qu'à trois reprises en tout et pour tout (en 1962, 1985 et 1986) et n'ont concerné que 38 personnes.

L'exposition s'intéresse particulièrement au dissident soviétique Nathan Chtcharansky, condamné en 1977 pour trahison et espionnage, et libéré via le pont le 11 février 1986, après des années de goulag. Dans son cas, il ne s'agissait pas à proprement parler d'un échange, car selon les Américains il n'était pas un espion, mais un prisonnier politique. Après son passage à l'Ouest, Chtcharansky devint ministre en Israël.

Pour lire la suite.

vendredi, novembre 06, 2009

Choisis ton destin

Si j'oublie que je travaille samedi, je peut affirmer que ma semaine de boulot est terminée :)

Par contre si j'y pense bien, je pèse le pour et le contre et je décide de regarder un dvd ce jeudi soir. Parce que vendredi soir sera déguisé en soir de semaine, veille de jour de boulot... vous me suivez?

Sauf que le degré d'attention et de concentration en est un de soir de jour de boulot. Bref; j'ai regardé un film que j'ai trouvé bien ardu durant les 30 premières minutes. Au point de songer à bénéficier du mode chapitres pour y revenir un autre jour...

Il était donc temps que mon intérêt soit titillé pour que je persévère et que je finisse par y prendre mon plaisir.

Il s'agit de: Wanted-choisis ton destin.

Wesley Gibson a toutes les raisons du monde d'être malheureux. Tyrannisé par son patron, malmené par ses collègues de bureau, trompé et humilié par sa petite amie, ce jeune loser victime d'angoisses récurrentes, ne survit qu'à coup de tranquillisants et de plateaux repas macrobiotiques. Dur à vingt-cinq ans...
C'est alors qu'une fille de rêve fait irruption dans sa triste vie. Fox est une tueuse d'élite, affiliée à une secte ultrasecrète : la Fraternité, dont les membres se sont érigés en instruments du Destin. Leur devise séculaire : "Un homme de tué, mille hommes de sauvés"...
L'heure est venue pour Wes de prendre la suite de son père et de découvrir en lui-même des ressources, une soif de violence, des réflexes et des aptitudes insoupçonnés. Sous la tutelle du mystérieux et charismatique Sloan et de Fox, Wes commence un entraînement rigoureux qui va faire de lui le meilleur assassin de la Fraternité.
Devenu le favori de la secte, Wes a aussi la tardive satisfaction se venger de ses anciens tourmenteurs. Mais l'ivresse du pouvoir n'a qu'un temps ; bientôt, il devra apprendre ce que nul ne peut lui enseigner : tracer sa propre voie et contrôler sa destinée...

Le spectateur est dérouté au départ par ce qui a tout l'air d'un brouillon de scénario. Plus ça se précise, plus on a les yeux rivés à l'écran mais même moi qui n'aime pas trop comparer, j'ai quand même trouvé que ça n'arrive pas à la cheville des Matrix ou autres films d'action à grands effets spéciaux.

Je trouve que Morgan Freeman a été utilisé dans un style figé, déjà vu....

Angélina Jolie dont je ne suis pas fan du tout: pareil.

JamesMcAvoy: je découvre.

Donc en conclusion: un film que je suis bien contente d'avoir abouti, mais qui ne restera pas gravé dans ma mémoire de cinéphile.

mercredi, novembre 04, 2009

Stress

Depuis un bon moment que j'entends parler de Stress, ce n'est que tout récemment en visionnant plusieurs reportages différents sur la TSR que j'ai appris à connaître ce bonhomme attachant.

Sa biographie reflète une bonne dose de courage, de sérieux et d'opiniâtreté.

Il fait maintenant partie du paysage des rappeurs sérieux qui ont un réel message à faire passer.

Je découvre, et vous?



Je découvre aussi grâce à son tout dernier album que je viens d'acheter: Des rois, des pions et des fous.

mardi, novembre 03, 2009

Automne 2009

Photo prise le 21 octobre.

Le mois d'octobre a tellement été beau par ici qu'on a vu les feuilles des arbres changer de couleur que depuis 15 jours.

À peine une goutte d'eau durant cette période. Dans la nuit de dimanche à lundi, un vrai déluge avec beaucoup de vent a fait du bien à la terre, mais aussi contribué à dénuder pas mal d'arbres. Je regrettais de ne pas avoir pris le temps d'aller faire des photos mais en même temps... si c'est pour remettre ça chaque année: ça revient pas mal au même.

Alors lundi soir en rentrant, sous un ciel chargé, mais qui ne déversait plus de pluie depuis quelques heures, un magnifique rayon de soleil m'a donnée envie de capter cet instant.

Le ciel, bien menaçant est assez bas et chargé pour cacher complètement le Jura. C'est quelques minutes plus tard que j'ai remarqué qu'il y avait de la neige sur ses sommets!

C'est bien joli et il faudra bien que je fasse poser mes pneus neige en fin de semaine prochaine.


Il pousse bien le petit!

dimanche, novembre 01, 2009

Harvey Milk

Jeudi soir, sur la 2e chaîne francophone de la télé suisse, il y avait L'âge des ténèbres de Denys Arcand. Je l'ai regardé et je suis franchement restée sur ma faim.

Je veut bien croire qu'il fallait rendre convenablement la vie plate du principal personnage mais les grains de folies qui faisaient ses fantasmes n'étaient pas à la hauteur de la folie intégrante de Labrèche, dommage.

J'ai de loin préféré mon film du vendredi soir:

Harvey Milk:

Le film retrace les huit dernières années de la vie d'Harvey Milk. Dans les années 70, il fut le premier homme politique américain ouvertement gay à être élu à des fonctions officielles, à San Francisco en Californie.
Son combat pour la tolérance et l'intégration des communautés homosexuelles lui coûta la vie. Son action a changé les mentalités, et son engagement a changé l'histoire.
Il fut assassiné en 1978, ainsi que le maire de la ville.





Tous les acteurs sont crédibles et prise au jeu, même si la chute finale est devinée à l'avance; c'est quand même en larmes que j'ai regardé le visage des personnes réelles qui ont inspiré ce film.

J'ai particulièrement aimé la reconstitution des années 60-70. Le sujet, très sensible à l'époque l'est encore tout autant dans certains pays et pour certaines personnes.


Ce film a bien mérité ses 8 oscars et toutes les autres distinctions qu'il a reçu.