jeudi, juin 30, 2005

Ben voilà…

C’est fait. On est allés confier Tim au refuge et comme je le sens: il aura une 3e vie. Les chats en ont bien neuf pourquoi pas lui?

Il aura eu sa première famille. Qui le laissaient seul tout le jour à l’appartement mais durant ses 3 premières années; il a sûrement eu de bons moments avec eux. Faut pas juger. Ils ont eu la décence de l’apporter au refuge quand ils ont constaté que ça n’allait plus, j’imagine…

Hier; c’était notre tour. Pour résumer: la dame qui le garde quand je travaille est partie ce matin, elle est déménagée à 35 km d‘ici. C’était la date limite pour trouver quelqu’un d’autre. Depuis juste une semaine: une jeune dame l’a vu et voulait l’adopter. J’ai passé 3 jours à tenter de la joindre pour me faire dire que sa maman voulait pas, qu’elle est aux études et bon c’est des frais supplémentaires, elle a insisté pour que je la tienne au courant sur le sort de Tim…

Diantre: elle l’a vu une fois pendant 10 minutes… faut pas déconner. J’ai pas que ça à faire moi de donner des bulletins de nouvelles aux quatre vents.

Deux autres dames se sont offertes pour le garder quand je travaille. La première part en vacances demain… génial et l’autre j’ose pas tenter de la joindre pour me faire dire encore une histoire qui sert à rien sauf à faire du blablabla.

On étaient sur la route du refuge quand le Natel de Post sonne. Une dame qui serait prête à faire un test d’une semaine pour voir…. Là; je me suis carrément fâchée. Elle veut une quittance de garantie aussi?

J’ai horreur des gens et de leur mièvrerie à propos des animaux. Tout ça paraît génial; mais on a même pas besoin de gratter profond pour comprendre que c’est du n’importe quoi. J’ai dit à Post: désolée mais Tim n’est pas un jouet ni un appareil sous garantie, non mais. Une semaine ici, une autre là, une le veut, l’autre aussi mais au bout du compte: ça ne veut strictement rien dire pour ce pauvre petit animal et je refuse de faire la navette avec lui dans différentes familles pour faire des essais.

Autant le ramener à son point de départ. En prime il a le véto gratos et si ça se trouve: demain il sera dans une nouvelle famille pour sa 3e vie. Voilà. J’ai confiance au destin et à mon intuition, pas mal plus qu’aux belles paroles en l’air des gens.

Autre chose qui me choque… le véto de service nous accueille limite froidement. Il lit la puce de Tim, complète sa fiche, constate qu’on l’a pas trop fait vacciné souvent en se fiant à 2 certificats à part, servant à passer la frontière. S’il avait consulté le carnet de vaccination réellement; il aurait pas dit une pareille connerie.

Ensuite il demande nos raisons. On a eu le temps de dire au sujet de la dame, de notre déménagement et notre absence d’un mois au Canada qu’il argumentait déjà que c’était pas des raisons valables à son avis. Non mais… Avant de juger il aurait pu nous laisser raconter vraiment; il en sait quoi lui que Tim n’a jamais été propre, que ça fait 6 ans que j’éponge pipis et cacas échappés à la maison malgré de nombreuses balades et sorties. On est pas fous; c’est pas tout le monde qui peut tolérer ça sans sévir, avec patience et amour. Sauf celle que j’appelais affectueusement sa maman de jour.

La dame qui voulait le tester durant une semaine et bien: elle l’aurait ramené pour cause de défaut de fabrication???

J’ai rien dit au véto qui arrêtait pas ses sous-entendus. Qu’il garde Tim quelques jours et je sais bien moi qu’une famille viendra le chercher parmis tous les grands chiens qui n’auront pas la quote tant que Tim, seul petit chien sera là.

*Ajout du jour: j’ai mal dormi, à chaque fois que je me réveillais et ce fut très souvent; je faisais que penser à Tim… je me suis ennuyée toute la journée malgré que quand je suis au travail ça ne m’arrivait jamais; le sachant en bonne compagnie chez sa maman de jour.

Pour évacuer tout ce stress et cette peine - quand même - avant de rentrer je suis allée passer une heure à la plage. Petite baignade et méditation. C’est déjà un truc que je pouvais pas faire quand il était là… je veux dire à la fin de la journée comme ça.

mercredi, juin 29, 2005

Défi

Bisaelle m’a mise au défi…. Alors voilà le résultat:

J’en raffole:

Quel est mon animal préféré:

Le cheval, d’emblée. Mais j’aime tous les animaux sauf les reptiles, les insectes et les animaux dangereux.

Sinon j’ai déjà eu: chats, chiens, perruches, hamster, une gerbille. J’ai un chien, des inséparables pour le moment en me promettant un chat tout bientôt.

À quoi ne puis-je résister:

Un bon mets au restaurant. Je suis très difficile sur ce sujet.

Des fraises en février, une bonne bière en fin de journée, un bon livre. Pour le chocolat; j’ai donné à mon arrivée en Suisse. Une plaque de noir ou de blanc par jour. Maintenant c’est plus que calme.

J’adore faire des jeux de mots et démarrer des discussions avec mes collègues. Faire le clown aussi. Surtout que ça marche plutôt bien.

Où aimerais-je être:

Ah………. À mon nouvel appartement le plus tôt possible. J’y serai tellement bien que mon rêve d’avoir un condo au Québec pour des séjours prolongés est passé au second plan. J’aurai probablement jamais mais il est plus important d’avoir un chez-soi agréable ou l’on vit non?

Sinon en général: je me trouve très bien ou je suis car je m’adapte. Et je refuse de me laisser casser les pieds par qui que ce soit pour des broutilles. Na.

Que serais-je dans 30 ans:

Oulala; la question. Faut voir que j’aurai 77 ans…. C’est du sérieux. Eh oui je suis plus toute jeunette. Alors…. Je vais paraître contradictoire. Mais j’aimerais partager ce qui me reste de temps et de vie entre le Québec et la Suisse. S’il faut choisir vu mon grand age… j’aimerais finir mes jours au Québec, voilà. Mais j’aimerais souligner que la question aurait du être OU serais-je car en principe: je serai MOI comme toujours peut importe l’age.

Dessine moi un mouton:




Pas pu résister à ce dessin trouvé sur le Net. Vous remarquerez que le mouton noir est difficile à voir hein?



Partager un secret:

N’importe quand si ça peut faire évoluer les choses. Sinon: muette comme la tombe. Un secret est fait pour être préservé.

Ceux qui me connaissent savent que je ne fais pas grand chose de secret.
Je suis un livre ouvert. Et j’aime bien comme ça moi.

Arf passer le relais…. Hum… qui aie-je épargné à date?

Miss lulu? Phil?

mardi, juin 28, 2005

J'ai perdu des vaches...

J’ai travaillé fort pour vous offrir ces photos, qui sont plus ou moins réussies à mon avis mais bon. Lundi midi, soit hier; j’ai affronté la chaleur torride - 32 degrés- eu Centre ville de Genève. Après avoir englouti mon fabuleux hot-dog.

Un jour plus tard et un hot-dog en plus; je suis repartie à la recherche de vaches.

J’ai fait pareil ce midi sauf que…. Comme quoi ça n’arrive pas qu’aux autres; en transvasant mes photos dans mon PC; j’ai malencontreusement jeté la collection d’hier. Malheur à moi car j’en avais une dizaines plus jolies les unes que les autres. J’arriverai probablement à les refaire mais quand?

Alors je vous sert celles du jour avant que je fasse un autre malheureux geste.

J’ai fait un autre itinéraire soit de la Croix d’Or en revenant vers Rives. J’en ai encore une bonne dizaine. Quand on sait qu’il y en a 80 même en calculant les 10 d’hier: il en manque 60.

Alors; follow the guide:

J’ai dégusté mon hot-dog avec une de mes collègue aux cotés de cette blanche d’où pendouille fils, ficelles et même des câbles.



Lui tournant le dos il y a aussi cette blanche de chez blanc. Immaculée je vous dit.



J’ai marché un petit moment pour me retrouver sur cette place du marché avec en son centre une jolie vache champêtre.



Celle-ci se trouve à la descente qui va à la FNAC où je ne suis pas allée ni hier ni aujourd’hui: c’est dire combien les vaches me fascinent et prennent toute mon heure du midi. Elle servira peut-être à un autre billet car j’ai surpris sans le vouloir….pichi pichi pichi....

On peut s’asseoir sur sa forme de petit banc et dans la coupole les gens mettent des pièces.



Devant une pharmacie; cette verte bovine invite à l’homéopathie et à la médecine douce.




Que diriez-vous de faire une balade en lieu et place des estomacs de celle-là?



Je suis descendue un peu plus vers le lac. Difficile à manquer avec cette boite de contrôle de je ne sais quoi si joliment décorée.



Juste à côté cette autre boite de contrôle toute fleurie. Dommage qu’il y en aie pas plus.



Au parc en face: cette vache très zen en gazon, piquée de marguerites.



C’est moi qui était moins zen en rentrant ce soir, car au passage j’ai constaté qu’elle avait bougé!!!

Je fus rassurée en voyant un monsieur qui la bichonnait, petites retouches? Une autre à Rives avait l’air de se faire manucurer les sabots… mais ce n’était qu’un monsieur qui re-fixait sur le socle une de ses pattes.

S’ils se mettent à les déplacer; je vais faire comment moi pour m’en tirer honorablement?

Un truc marrant; j’ai l’impression que je suis la seule à savoir pourquoi elles sont là, en ville de Genève… les gens à qui j’en parle ou que j’entends en discuter ignorent totalement le but. Qui est: d’enjoliver la ville pour le temps d’un été, d’avoir encouragé différents artistes à se faire connaître et en bout de course: d’élire les 3 plus jolies pour vendre aux enchères au profit d’une association caritative jeunesse. Voilà.

La suite dans un prochain billet.

lundi, juin 27, 2005

Envie de tester vos connaissances?

Voici un petit Quiz au sujet de Félix Leclerc, pas seulement à partir du téléfilm. A vous de jouer.

dimanche, juin 26, 2005

Maudite affaire!

Félix a sûrement dû sacrer dans sa vie. Mais en général; quand un gros mot aurait pu émerger, c’est invariablement: maudite affaire qui sortait. Ses années passées en France n’y ont rien changé. Il n’a pas adopté les gros mots de ce pays.

Le téléfilm de Claude Fournier porte un portrait fidèle de sa vie personnelle, artistique et sociale. Le mélange de comédiens Québécois et Français - co-production oblige- est réussi à mon avis, sauf au niveau des enfants de Félix. Mais bon; on dira que c’est un détail qu’ils aient l’accent de France…

Mireille Deyglun est parfaite en première épouse délaissée, Catherine Seynard; éblouissante comme toujours. Guy Forget a vieilli comme un bon vin.

Qui d’autre que Daniel Lavoie aurait pu rendre ce rôle aussi crédible? Je vois mal, qui comme lui aurait pu chanter ce répertoire, y compris sur la bande son: car ce n’est jamais Félix qui chante. Ce qui est bien car ça aurait pu détonner avec la voix de Daniel qui n’est pas aussi basse.

La partie historique est fidèle aussi. Félix a vécu Mai 68, sur place. Deux ans plus tard c’était La crise d’octobre chez nous. Ses textes d’alors n’étaient pas politiques mais sociaux. Pour réveiller les porteurs d’eau qu’il voyait en nous.

La finale avec ce fameux soir du premier référendum perdu… m’a tiré les larmes, j’y étais ce soir là… c’est mon histoire à moi aussi…c’est un moment dans une vie personnelle, autant que dans la vie d’un pays qu’on a voulu changer, qui restera gravé comme une défaite incommensurable que quantité de référendums subséquents ne changeront jamais. C’était cette fois là qu’il fallait que ça passe.

Notons que le téléfilm a fait des vagues plus ou moins propres au Québec:

Étant outre-mer, ayant visionné le tout hier soir avec mes yeux d’expatriée: je trouve que c’est une tempête dans un verre d’eau et vous ne me ferez pas avaler que Roy Dupuis aurait fait un meilleur Félix diantre. C’est un bel exemple qu’il existe des moments ou on ferait mieux de se la fermer monsieur le directeur des programmes de RC…

Je comprends la réaction des enfants de Félix: ils n’ont pas le recul nécessaire pour accepter cette fiction. Il dirait quoi Félix hein? Maudite affaire….

J’en profite pour insérer cette photo prise devant l’Espace Félix Leclerc prise à l’été 2002.

samedi, juin 25, 2005

Dans un mois

On partira en vacances. Je souhaite juste que tout soit net avant pour partir l’esprit tranquille.

Que signifie :que tout soit net? Tout simplement que tout soit réglé pour notre appartement à venir, ne pas partir avec des soucis à régler quand on sera outre-mer. Même chose pour l’appartement actuel. Qu’une grande partie des cartons soit faite, déplacée au nouvel appartement, si possible… Qu’à notre retour il ne reste qu’à nettoyer et autres menus détails.

Parce que je nous voit mal, à distance, régler certains détails. Quoique avec nos téléphones portables on sera joignables sans problèmes, ainsi qu’avec le laptop pour ce qui concerne Internet. Un petit mail et hop. Mais bon… c’est quand même pas trop demander de souhaiter des vacances sans soucis non?

La période des départs en vacances est démarrée; ça part de tous côtés par les routes, par les airs ce qui donnera forcément des absences de part et d’autres sur les blogs et certains chats.

On a enfin eu droit à un orage hier soir. En fait il devait y en avoir plusieurs, car ça pétait de tous côtés au point que je me suis décidée à la nuit venue de fermer les lumières et de m’installer confortablement à la fenêtre de la cuisine. Un coussin calé sous les bras parce que debout et c’est dur de rester appuyée un long moment comme ça.

Je me suis retrouvée 7 ans en arrière, installée au même endroit sauf que j’étais juste en visite ici. Hier soir c’est comme si on m’avait fait un feu d’artifice spécialement pour la St-Jean. Génial.

Il a duré toute la nuit cet orage. Le temps est un poil plus frais ce matin. On n’est pas sortis de la canicule pour autant.

*** Ajout: Sur France3 ce soir à 20h55, il y a le téléfilm de Claude Fournier sur la vie de Félix Leclerc. J'ai failli pas le voir sur l'horaire télé surtout que je visais TV5 pour voir s'ils passaient pas quelque chose à l'occasion de la St-Jean. Enfin quelque chose de chez-nous.

vendredi, juin 24, 2005

La St Jean-Baptiste


En d’autres termes la Fête Nationale du Québec .
Qualifiée de Belle Province;
le Québec, profondément catholique à la base, ce fut aisé de désigner le jour de la fête de notre Saint Patron en tant que date pour la Fête Nationale. Soit le 24 juin. Tout près du solstice d’été; cela convenait aussi parfaitement en ce pays de froidure pour festivités et agapes.

Les défilés traditionnels ont encore un petit gamin qui personnifie notre patron en chérubin blond et bouclé.

C’est donc aujourd’hui ce grand jour. Les chanceux qui iront sur place aux différentes activités dont la principale est le feu allumé peu avant minuit le 23. Spectacles musicaux et autres et pour les survivants; il y a le traditionnel dîner qui suit la messe en matinée.

Oui: il y a une messe pour célébrer la St-Jean. Quand je dis profondément catholique c’est que nombre de gens sont encore de fervents pratiquants.

Pour la Suisse, une fin de semaine avant en général il y a un grand rassemblement des membres et amis de l'Association Québec/Suisse au Moleson. Ambiance québécoise garantie. Personnellement je n’y suis jamais allée. Y allant de mes petits drapeaux québécois ici à mes fenêtres.

C’est rigolo parce qu’hier j’ai rencontré un Québécois, consultant pour une banque à Genève. On a discuté un bon moment. Il vient travailler pour la deuxième fois seulement ici. Un petit 4 mois, il rentre à Montréal et la suite est inconnue. Il aime bien. Je mentionne parce que 2 Québécois qui se rencontrent pour la première fois, peu importe le pays et l’endroit: place publique, bureaux; je vous assure que ça discute vivement un bon moment, comme d’anciennes connaissances aux vues des témoins. Rigolo.

Notre convivialité est légendaire pour les étrangers mais faut souligner ce qu’elle est entre nous aussi: géniale.

Voici un petit coup de geule sur le sujet.

jeudi, juin 23, 2005

Baignade enfin!

C’était hier: mais je fait cette entrée juste maintenant.

Canicule encore et toujours. Le thermomètre du Centre d’Achat pas loin affichait 36 degrés à 15 heures. La journée s’annonçait chargée dès ce matin. Malgré que ce soit jour de congé; je me suis levée assez tôt pour avoir le temps de relaxer sous la douche avant d’aller à notre rendez vous avec notre 3e banquier. J’espère que notre collection s’arrête là.

Belle rencontre, dans un bureau climatisé; ce qui ne gâche rien. Un monsieur sympa, avenant qui nous a démontré par ses calculs qu’on arrivera facilement avec les charges de l’hypothèque et tout. Il nous donne des nouvelles d’ici une à 2 semaines. On a l’habitude…. Mais ce coup-ci: c’est le bon. On est rentrés tout juste pour dîner, Post est retourné au travail et Tim et moi on a filé au lac. Évidemment un mercredi: c’est toujours plus achalandé. Mais j’ai trouvé une place, tranquille vis à vis une portion du lac très agréable pour la baignade.

Faut vous dire que chaque portion a un but précis pour moi. Si je sais que je vais pas aller à l’eau: il y a des endroits tranquilles sur la plage mais pas bien pour se baigner. Cailloux ou bien le niveau de l’eau prends un temps interminable pour que ça vaille le coup, si c’est pour aller marcher 200 mètres avant de pouvoir nager: il y a mieux. D’autres portions ou le fond est en sable fin, où on peut déjà nager après 10 pas. Voilà.

J’avais l’attirail complet ce midi. Un autre truc ça: maintenant j’étale le tout ce qui délimite mon territoire plus ample qu’une simple serviette de plage. Ma petite chaise pliante, à côté mon tapis de plage, encore un peu plus à droite: mon parasol. Un peu d’espace entre tous ces éléments et je me retrouve avec un bon territoire personnel. J’ai un peu lu mais j’ai pas vraiment la tête à ça. J’ai été nager 2 fois, joué au lézard un moment et fallait déjà remballer tout ça pour rentrer et me préparer au 2e rendez-vous du jour.

On s’est retrouvés chez le fournisseur d’appareils ménagers, avec la propriétaire, l’architecte est venu nous rejoindre ensuite et avec le monsieur du magasin on a fait nos choix. Ce fut vite fait.

Alors: les panneaux de cuisine seront de couleur saumon, la surface de travail/comptoir/entre meuble selon les appellations sera pivelée de petits motifs saumon, gris, bref tout doux comme teintes. On a choisi les robinets, le frigo, la cuisinière, le lave-vaisselle; jusque la poubelle intégrée sous l’évier!

On a réglé tous les petits détails des poignées de panneaux d’armoire au système qui obstrue l’évier. On est repartis totalement ravis.

La dame était étonnée de la vitesse avec laquelle j’arrivais à choisir. Faut dire que j’ai une formation en décoration intérieure et que moi les couleurs… c’est mon dada. Deuxièmement: on a conservé la majorité basique de l’appartement témoin et pour le reste fallait bien se baserà partir du choix de nos carrelage. On a vraiment hâte de voir un coup posé, terminé.

mercredi, juin 22, 2005

Ah la vache!

C’est en regardant le magnifique reportage de Miss lulu qu’il me vient l’idée de vous entretenir de ce qui ce passe à ce niveau en Suisse.

Cet été; ils ont posé 80 vaches grandeur nature, plus originales les unes que les autres à différents endroits de Genève. J’en ai déjà vu 5 juste en passant en voiture cette semaine. Si je peux je ferai des photos. Les gens sont contents car évidemment ça change leur quotidien et c’est plutôt sympa dans ce paysage urbain.

La Suisse étant un petit pays, en terme de superficie, ainsi qu’en terme d’habitants dans le sens que ça peut arriver qu’une idée géniale comme celle-ci aie déjà été exploitée auparavant.

Les journalistes ne se gênent pas pour le souligner dans les médias; ce qui ajoute au sentiment de petit village.

C'est qu'il y a 3 ans sinon 4: le même thème avait été exploité de manière identique à Fribourg particulièrement en Gruyère. Autre fait souligné dans les médias: l’invasion en ville de Zurich des oursons cette année qui sont pourtant l’emblème de Berne. C’est rigolo et petit à la fois de lire pareils commentaires qui je le répète font vraiment petit village.

Toujours est il que les vaches de Genève valent pas moins de 8’000.- pièce, que le public doit élire les 3 plus jolies qui seront vendues aux enchères à l’automne. Deux sites pour vous donner une idée.

Un, deux.

mardi, juin 21, 2005

Folle dépense

Quoi donc?

Cliquez ici et choisissez l’item: Baer Tender A 700

Admirez le design, faites-vous une petite démo en flash pour en saisir toute la subtilité. Venez vite chez moi pour constater que c’est beaucoup trop énorme comme appareil!

Qu’à cela ne tienne: c’est pas du tout pour ici. On pourrait qualifier ce petit bar de bière pression de tout premier achat pour notre condo. Ce qui ne m’a pas empêchée de retirer mon mini four/gril et lecteur de musique, de les ranger plus loin, pour lui faire une belle place afin de l’étrenner ce soir.

Alors donc: j’ai acheté maintenant parce que j’avais les sous pour le faire. C’est quand même bien comme première raison non? Ensuite: j’ai vu que le prix du baril était baissé de 6.- du prix de lancement. Aussi parce que sauf erreur: cet appareil est offert qu’en Suisse et au Lichtenstein. C’est du sérieux hein? Désolée pour vous: c’est pas moi qui décide.

J’ai passé la commande sur Internet vendredi midi pour recevoir l’appareil ce midi: soit 3 jours plus tard. Service rapide hein?

Commandé vendredi ok? Samedi: autre promo très excitante. Avec ma preuve d’achat que je poste à Heineken: je recevrai 4 bons d’achats soit pour 4x4L et ce tout à fait gratuitement grâce à la collaboration de Pick Pay. Et en bonus: un petit kit de départ: soit une serviette, 2 grands verres à bière et un petit sous-verre le tout aux couleurs d’Heineken. Joie!

Le recyclage des barils me faisait soucis mais maintenant que je sais qu’on peut le rapporter en dépôt, il vaut quand même 7.-

Vous m’attendez une minute? Je vais aller me verser mon tout premier verre de bière en fut, tiré à la maison comme au bistrot. Je suis sympa non de vous faire partager tout ça en direct!

1- J’ai déjà un verre à bière sur pied au logo d’Heineken, hop je tire la manette vers moi rapidement comme indiqué. Oups…. Un grand verre de mousse…. Hum…

Ce qui fait que contrairement aux indications: j’ai 2 doigts de bières pour tout le reste de mousse quand il faudrait avoir l’inverse… chose certaine: c’est de la pression!

Je laisse donc un moment de côté en vous posant une question toute simple mais qui m’embête grandement au sujet de Geoloc. Mon abonnement se termine demain et j’arrive pas à le reconduire pour une autre période. Ils étaient en travaux récemment mais bon…

2e tentative: encore trop de mousse… on laisse reposer.

Donc: si quelqu’un peut m’aider question Geoloc; j’en serais ravie. Sinon je laisse terminer l’abonnement et je reprends de zéro. Je perdrai donc mes statistiques.

3e tentative? Bon: on va se contenter d’un verre aux 2/3 de bière pour un méga col de mousse d’un tiers. Santé!

Alors: la mousse est mousseuse, vaguement fraîche, la bière aussi. Ce qui est normal car de rafraîchir un baril de 4L; ça met un petit moment. Mais bon: faut aussi savoir que j’aime bien la bière à la température de la pièce. Normalement… car avec cette canicule qui dure et perdure… Bref: terminé le trimballage de cannettes, ou de bouteilles. Pour ce soir: c’est mon chéri qui a transporté le baril. Et j’en suis réduite à boire que de la Heineken me direz-vous? Et alors?

lundi, juin 20, 2005

Où la physique quantique rejoint la marmite

Pourquoi un homard cuit est-il rouge? Comme vous tous; ça m’a toujours intriguée. J’ai trouvé la solution dans un quotidien: je la partage avec vous.:

"Parce que sous l’effet de la cuisson, l’astaxanthine exhibe son appétissante couleur rouge orangé. Ce pigment fait partie de la famille des caroténoïdes comme ceux que l’on trouve chez le saumon, la crevette ou la carotte.

Que les tissus du homard contiennent ce colorant et que la cuisson mette sa teinte en évidence est une chose; restait à comprendre pourquoi, de son vivant, ce même homard paraît bleu-noir.

C’est chose faite grâce aux travaux de Francesco Buda, chimiste néerlandais. Son explication donne presque le vertige, puisqu’elle fait appel à la physique quantique!

Tant que le homard est vivant, son métabolisme maintient l’astaxanthine dans des « gangues » de crustacyanine, une protéine contenue dans l’exosquelette ainsi que dans la chair du crustacé. Tant qu’elles sont « coincées » dans ces capsules, les molécules rouges sont croisées en forme de x par paire. C’est là qu’intervient la physique, car, dans cette position. Leur états quantiques entrent en interférence.

Leur spectre d’absorption s’étend du rouge au bleu, modifiant du même coup la perception que notre vision en a.

Elle fait « sauter» les capsules de crustacyanine, pour libérer l’astaxanthine et son appétissante couleur rouge. Un phénomène que la cuisson n’est pas la seule à réalise.

On a jamais vu un flamand rose manger de homard thermidor ni de cocktail de crevettes. C’est pourtant bien de la digestion de crevettes que lui vient, au naturel, sa belle couleur rosée. Ce qui tends à prouver que la crustacyanine ne résiste pas plus aux sucs gastriques qu’au court-bouillon."

Passionnant n’est-ce pas?

C'était la minute scientifique offerte gracieusement par Red Homar

dimanche, juin 19, 2005

Où?

On continue de se liquéfier dès le réveil. Un petit vent frais passe d’une fenêtre à l’autre en cette matinée mais ça va pas durer. Faudra bientôt se barricader à l’abri des rayons du soleil.

Alors vous êtes prêts pour une petite devinette en photo?


Mais quel est donc ce château?

samedi, juin 18, 2005

Combien?

Chat je sais pas. Plusieurs.

Il y a eu Ti-mi, mon tout premier. Avant, chez mes parents, j’avais pas eu le droit d’en avoir. Je l’ai donc pris à mon départ de la maison.

Ti-Mi qui a fait le trajet d’Amqui à Québec dans un carton à chaussures tellement il était petit. Sauf que j’étais en autobus… le chauffeur s’en est rendu compte à Rivière-du-Loup lors de l’arrêt mais: il m’a permis de continuer ainsi tant que ça restait discret.

Ce fut donc un chat de ville. Il se laissait promener en laisse quoique je l’ai pas fait si souvent: c’était vraiment spécial. C’était un chat tigré Tabby. Ce sont mes préférés. Si vous vous souvenez de notre été de transition en campagne, il faut dire que Ti-Mi a refait le trajet mais en voiture ce coup-ci et qu’il passait de grands moments dehors en laisse comme un gros fainéant. Il n’a jamais manifesté son énervement sur ce sujet et pourtant c’est le seul à qui j’ai fait le coup. Il était rigolo car je pouvais pas peler des pommes de terre sans qu’il saute sur mes épaules pour venir en chiper une pelure ou deux qu’il mangeait. On a eu un petit chat roux nommé Belphégor. On ne l’a pas apporté avec nous ensuite car il était sauvage pas possible. Pas moyen de faire mine de jouer avec lui: on se retrouvaient les mains en sang tellement il griffait dur. Ouf.

Retour à la ville à l’automne. Peu après on a eu une chatte, j’oublie totalement sa provenance, mais ce qui est inoubliable c’est la descendance qui en a découlé. On a eu quelques portées comme ça en ville. On trouvait toujours à qui les donner. On a gardé Ada et Augusta. Frère et sœur. C’est fou les animaux: Ada était toujours près de moi tandis qu’Augusta adorait se faire balader sur les épaules de mon chéri.

Ensuite il y a eu Daphné: toute noire et un peu tête en l’air. Je sais pas pourquoi mais elle se prenait souvent une patte de table ou de chaise. On sait que les moustaches des chats on une utilité certaine, mais dans son cas… on a douté de leur efficacité.

A ma première grossesse - qui était psychologique finalement - on m’avait conseillé de ne plus avoir de chats à la maison… on a donc donné ceux qu’on avait à ce moment là. Un an plus tard; c’était le retour à la campagne et une grossesse réelle. J’ai attendu un moment, mais je ne peux résister à une portée de petits chatons et hop c’est reparti. Par contre, contrairement à la ville on laisse aux chats leur liberté. J’en ai perdu plusieurs par accidents soit percutés par une voiture ou autres raisons que j’ignore.

On a vécu des accouchements félins formidables. C’est merveilleux la nature et mes enfants ont toujours vécu ça comme des événements marquants dans leur vie. Fallait que chacun en choisisse un aussi. En campagne c’est pas la place qui manque.

On a déjà eu des indésirables de par leur caractères. Un jour on est allé en perdre un beaucoup plus loin près d’une ferme. Il est réapparu 4 mois plus tard. Étonnant hein?

Un autre a vu sa vie écourtée… je vous épargne les détails mais en voici la cause: il avait la manie de faire sa marque de mâle partout, sur les manteaux des invités, sur nos habits, le jour où il a fait dans la cavité du rond de la cuisinière et qu’au matin en faisant le café m’est parvenu aux narines cette odeur infecte d’urine de chat qui chauffe… je vous dis pas. Je l’écris et l’odeur est encore bien fraîche dans ma mémoire. Ce fut la goutte si je puis me permettre ce terme… qui fit déborder la coupe.

Mon plus beau souvenir concerne Boogy. Un amour de chat tranquille, câlin, c’est lui qui venait me rejoindre sur la route quand j’allais marcher. Et hop sur les épaules en écharpe et on continuait ensembles. Il a disparu un jour comme ça… pour les fins observateurs je signale que Gooby a été appelé ainsi à l’inverse de Boogy, comme ça, parce que ça m’amusait.

En Suisse il y en a eu qu’une: Velcro que Postit© avait déjà à mon arrivée. On dû la faire piquer pour insuffisance rénale. J’en ai perdu des chats mais de voir une vie s’éteindre comme ça m’a profondément marquée.

Voilà.

vendredi, juin 17, 2005

Verrons-nous vraiment le bout du tunnel?

A quelque part c’est comme si on avait réalisé une course de pratique jusqu’ici. On annule tout et on recommence… Génial non?

On a rencontré notre monsieur sauveur. Les solutions existent. Mais on reprends vraiment de zéro. Par contre le tout ira dans un ordre logique ( ça va nous changer ), il nous a laissé le dossier qu’il faut relire et approuver entre nous, en couple.

On le revoit demain au milieu de l’après-midi. Ensuite ce sera parti. N’empêche qu’en matinée on va modifier nos choix de carrelage parce qu’il paraît qu’on dépasse et largement les sommes allouées. Avoir été au courant du montant et du prix de nos choix: il aurait été facile de constater tout ça nous même… mais bon: on nage dans le flou et en eaux troubles. Ce que ça peut être énervant tout ça!

Mais je reste confiante qu’on finira avec le meilleur plan financier. Et dès qu’on saura s’il faut prolonger d’un mois ou pas on avisera la gérance d’ici qui m’ont assurée que c’était possible. Fiou.

On aura vraiment besoin de vacances quand tout ça sera démarré réellement. On l’aura payé cher en casse-tête et en soucis cet appartement hein?

Retour en arrière canin

Tim est mon 6e chien. En fait j’ai toujours privilégié les chats qui feront partie d’une autre chronique.

Il existe une différence notable entre les rapports chien/humains en Suisse d’avec ce que j’ai connu au Québec. C’est pas extrême dans mon cas mais bon….

Ici: il y a des lois protégeant les chiens qui sont limites du bon sens. De mon bon sens j’entends. Quand on part du principe de respect; il me semble qu’il n’y a pas besoin de lois pour obliger les gens à agir correctement non?

Bref.

Mon tout premier chien était un chien perdu. Nous sommes en 1976, on quitte la ville de Québec pour le temps d’un été. Tout l’été à la campagne. N’empêche qu’à notre arrivée en mai; il y avait de la neige autour de la maison qu’on avait loué.

Un berger allemand nous a adopté. On a jamais su d’où il sortait, mais il ne nous a pas quittés. On l’a pas vraiment attaché je crois. Il conservait sa liberté tout en étant avec nous. J’avais trouvé ça charmant. C’est ce que j’appelle un contrat du cœur.

Évidemment; quand on est repartis pour Québec, il a fallu le donner, ce qu’on a fait, on l’a donné à un ami.

A la ville c’est plus délicat d’avoir un chien. Donc on a été un bon moment sans. Jusqu’au jour où j’ai eu vent d’une chienne qui avait eu une portée de 11 chiots! Elle en donnait, gratos. Je suis allée voir et je suis revenu avec un petit bébé Setter Irlandais. On l’a eu pendant 7 ans la belle Amy. Elle a toujours cohabité avec nos chats sans problèmes. Mais quels éternels bébé ces chiens! Aussi; ça demande énormément d’exercices. On croyait que ce serait la joie quand on est déménagés en campagne. Elle avait déjà 6 ans. Elle fut un peu déboussolée au départ par ces grands espaces, mais ce qui a vraiment accroché c’est quand j’ai eu ma fille. Je n’ai jamais cru à la jalousie de la part des animaux mais bon…. Je crois que c’est possible tout en restant exceptionnel. Bref à l’été, ma fille avait 8 mois et commençait à déambuler à quatre pattes dans la cour, il fallait attacher la chienne dans ces cas là.

Un jour on rentre en voiture, la petite encore dans son petit siège à l’intérieur, la chienne détachée est venue directement sur elle pour la mordre. On avait vu quelques feintes auparavant alors… il a fallu la faire tuer. On ne badine pas avec ces choses là. J’ai été moi même chez un beau frère, ce qui me rappelle qu’elle avait déjà mordu ma belle sœur car je crois que la voiture était son royaume. On pouvait laisser les portières pas verrouillées la chienne ne laissait pas un doigt pénétrer. Donc, un jour ma belle sœur voulant la caresser s’était fait mordre. Ah lala. En y repensant bien c’est pour ça qu’elle acceptait pas ma fille à l’intérieur de la voiture.

Donc ce jour là: j’ai vécu le sentiment de trahison, particulièrement en entendant le coup de fusil avant ce grand silence.

Quelques années plus tard j’ai craqué pour un bébé Chow Chow. Grosse boule d’amour. Il fut le doux compagnon de jeux de mes deux enfants. Aucun soucis qu’il les morde ce patteau de Fluo. Encore quelques années plus tard; je me retrouve devant une portée de chiots. Je suis revenue avec Gooby, petit golden de 3 semaines que j’ai nourri au biberon durant 15 jours.

Il est devenu un grand chien fort agréable à vivre. Je trouvais tellement qu’il avait un port chevalin. Une grâce dans les mouvements formidables. Fluo et lui sont devenus copains. Il y avait une collaboration pour la chasse aux siffleux étonnante. Gooby traquait la marmotte, Fluo montait la garde si jamais elle se cachait dans un tronc d’arbre à deux sorties. Gooby la tuait, Fluo la mangeait…





Quand j’ai quitté le Québec en 1998; j’ai aussi quitté ces deux compagnons. Ce n’est qu’un an plus tard qu’on est allés chercher Tim. Sur la photo on peut voir Gooby dans l'entrée hivernale avec mon petit Birdy au fond. Birdy c'était ma voiture.

Mon rapport avec les chiens n’a pas changé. Respect mutuel. Par contre me faire accuser de tous les maux parce que je tiens à ce qu’il soit heureux sans que ce soit nécessairement avec nous vu les circonstances: je trouve ça inadmissible. Mais bon je vais pas perdre de temps à leur expliquer qu’un chien n’est pas un objet ni une possession mais bien une entité en soi.
Faut remettre les choses à leur place diantre. Moi des gens qui viennent vers moi quand je balade Tim, pour lui parler à lui et qui se foutent carrément de moi; je trouve ça vachement décalé comme comportement. C’est mon avis.

jeudi, juin 16, 2005

Comme promis.

Je suis déjà bien contente d’avoir pu passer mes 2 jours à Lugano et sur la route sans avoir eu d’appels téléphoniques concernant le condo. Parce que c’est déjà pas simple au départ; pas trop envie de régler des détails en cavale moi.

Par contre: dès que je rentre à l’appartement il y a toujours un coup de téléphone pour me ramener à la réalité.

Hier: j’étais pas encore tout à fait à la maison, encore sur la route mais à 5 minutes d’ici. Natel: sonnerie aux tonalités de la MGM - vous savez la musique solennelle avant le début d’un film distribué par eux la- donc; j’ai attribué cette sonnerie aux numéros inconnus. Sonnerie, je suis encore dans la voiture, au sortir de l’autoroute: je réponds en assurant le monsieur que je le rappelle de la maison dans 15 minutes.

C’est notre nouvel agent financier qui va probablement nous sauver la vie, il veut fixer un rendez vous pour vendredi soir. Parfait.

Deuxième appel: Postit© qui est au garage à mettre au point la KA avant le contrôle d’expertise de demain, qui me dit qu’il rentrera plus tard.

Troisième appel: la dame qui garde Tim qui se fait du souci parce que Postit© est pas encore passé le chercher. J’en ai profité pour discuter avec elle de ce qu’on va bien pouvoir faire avec ce pauvre Tim.

La dame déménage assez loin, elle a aussi une période de transition parce que son appartement n’est pas fin prêt, on aura la même situation, plus un mois d’absence en ce qui concerne Tim alors… faut trouver des solutions. Elle pourra nous dépanner un moment mais elle croit pas que son nouveau proprio aime trop qu’elle aie un chien. On verra bien après qu’il l’aie vu. Il est calme et ne jappe pratiquement jamais.

Bref: si ça marche pas on devra le rendre au refuge où on l’avait recueilli en 1990... Pas que ça nous tente mais bon: on peut pas faire de miracles non plus avec tous les chambardements à venir ces prochains mois.

J’ai dormi comme un bébé jusqu’à 10h30 ce matin. C’est pas que j’avais encore envie de me lever mais il le faut bien pour réaliser une journée normale.

Matinée tranquille, après-midi en ville pour diverses commis. Rencontre avec l’architecte et le représentant de la gérance d’ici pour évaluation et informations en vue des grandes rénovations à réaliser dès l’automne. Bonne nouvelle: ils débutent à la 3e entrée du bâtiment. En principe; si on est encore ici: on aura pas trop de nuisance sonore.

Pour ici: c’est clair qu’ils doivent refaire pratiquement en entier car ça fait longtemps que Postit© y est donc: sans rénovations. Et la coutume veut qu’ils rénovent au départ d’un locataire. Pour augmenter le prix du loyer aussi.

Ensuite contacter la propriétaire pour agen der la visite au fournisseur d’appareils ménagers afin d’y faire nos choix.

Je termine ma journée en faisant des petites lessives dans ma machine à moi. Ce qui me donne un avant goût de la liberté que ça apporte de faire quand on veut.

Vous venez à Lugano avec moi?

Pour ceux à qui ça dirait de faire un petit voyage à Lugano avec moi voici ce petit Quiz.

mercredi, juin 15, 2005

800 km

Et 2 jours plus tard, me revoilà. Sur les genoux et bien contente d’être rentrée.

Pas trop de chance hier; il pleuvait à verse pratiquement durant tout le trajet. J’ai quand même vu un daim qui gambadait en parallèle à l’autoroute dans un champ, image furtive.

C’est long 5 heures de route mais avec tout l’arrière de la voiture pour moi; ce fut pas si mal. J’avais mal aux jambes quand même de pas avoir marché tout ce temps.

On s’est bien repris…

C’était un contrat exceptionnel et la toute première fois qu’on y allaient, le patron aussi. On a vite vu qu’à Lugano c’était encore pire qu’à Genève question de trouver une adresse avec tous les sens interdits et encore pire pour trouver un stationnement. A ce moment là c’était la cheffe qui conduisait, le patron avec son petit plan imprimé et moi des yeux tout le tour de la tête.

Le patron avait de bons repères sauf qu’il tenait son petit plan dans le mauvais sens… me fallait repérer une Poste… j’en repère une moi… sauf que c’est la Piazza della Posta qu’il fallait pas un bureau de poste… On a tourné durant pas moins de 30 minutes, si ce n'est plus dans le même périmètre. Un petit écart et hop: je repère la banque qu’on cherchaient. Encore tout un cirque pour y apporter la voiture… on a pas réussi dailleurs. Ayant repéré notre hôtel par là… on est allés se stationner beaucoup plus loin, pour finir par aller travailler à pied à 14h30.

Ensuite je vous dis pas. On a marché des km pour aller à cette banque. Pour revenir à la voiture, pour aller à l’hôtel, pour ensuite ressortir manger et finalement rentrer dormir. J’avais plus de jambes et tout ça sous un déluge pas possible, les chaussures toutes mouillées.

Par contre la pizza Al salame que j’ai mangé étaient pas piquée des vers. On voit qu’on est à la frontière d’avec l’Italie là bas. Dailleurs dès qu’on passe le tunnel du Gothard et qu’on arrive au Tessin: tout me rapelle l’Italie. Les montagnes, les villages dans leur configuration, comme dans leur architecture et les affiches et tout le reste qui est en italien.

A 21h30 j’étais à ma chambre, tranquille pour le reste de la soirée, j’avais décidé de ne pas apporter mon laptot mais un livre. J’ai presque tout parcouru: L’échappée belle d’Ana Gavalda. Un régal; c’est ce qu’il fallait pour bien terminer la soirée.

C’est fou; mais en plein centre touristique quoique zone piétonne en général, notre hôtel était d’un calme et je me suis endormie, les fenêtres grandes ouvertes, au son de la pluie. Par contre à 5h21: un concert d’oiseaux m’a réveillée. Pas grave: je me suis rendormie jusqu’à 6 heures.

Ce fut plus simple ce matin, après un bon petit déjeuner sur place, de retourner au travail sous un soleil qui voulait percer et qui a bien réussi par la suite. Ce midi ce fut un festin dont je vais rêver encore longtemps car je suis pas près de retrouver ce met à porter de main. Des fusillis aux brocolis dans une délicate sauce à l’ail: un pur délice. Ensuite on a pris la route pour rentrer. Le paysage sous le soleil était magnifique, circulation fluide alors on est arrivés relativement tôt.

Par contre je fus assaillie par plusieurs téléphones avant même d’arriver à la maison. Mais ça: je vous raconterai demain.

J'oubliais l'anecdote farfelue: mardi matin on fait une halte pipi à la sortie de Berne. A une station service donc: WC à l'extérieur. C'est occupé, la personne qui en sort est un Indou qui me regarde tout étonné:
- Je me suis trompé?
- Oui, mais c'est pas grave!
- Désolée; si tot le matin: j'ai pas vu.
- Mais c'est pas grave et on rigolait bien tous les deux. Il était aux toilettes pour dames!

Dois-je mentionner que je pensais à France ensuite?

lundi, juin 13, 2005

Mon Quiz

J'ai osé après avoir vu le Quiz de Heidi de m'en fabriquer un... Après moults démêlés avec ce site anglophone je vous l'offre

Amusez-vous bien pendant que je fait la touriste en Suisse Italienne.

Patchwork

C’est toujours un moment un peu spécial que de regarder le Grand Prix de Montréal, qu’on a failli perdre dailleurs. Je fais qu’à partir de la télé mais c’est un peu comme si j’étais au pays. Il y a toujours des commentaires fort élogieux de la part de M. Deschenaux, que j’adore. C’est une des personnes à la télé Suisse Romande qui m’a toujours rappelé nos meilleurs commentateurs au Québec.

Bref: un gros coup de cœur pour ce monsieur. Parce que sur eurosport il y a de ces excités; parfois je me demande s’ils vont arriver à la fin du reportage avec toute leur tête… entre autre… insupportable pour moi ces égossillements de forcenés échappés de l’asile…

Comme déjà mentionné dans un précédent billet: je fonde pas de grands espoirs sur Villeneuve mais bon: il est toujours là non? C’est déjà ça.

Pour ceux qui en doutent encore: je suis une grande voyageuse. Pour preuve demain je part pour 2 jours au Tessin, soit à 4 heures de route d’ici. Pour la Suisse, 4 heures de route: c’est pratiquement la traverser de part en part. Pour vous donner une idée de la situation de Lugano par rapport à Lausanne.

Je vous raconterai à mon retour. C’est pour le travail mais je sens déjà qu’on va bien s’amuser.

PS: La France a passé le cap des 1,000 visites ici. Dire qu’à un moment le Canada et la France étaient à égalité; je trouvais ça rigolo. Bon d’accord; un tout petit nombre de 200 les séparent. Les Etats-Unis seront probablement les prochains à franchir ce cap mais quand?

C’est fou; il me faudra bientôt reconduire mon abonnement à Golok et ils sont en travaux sur ce volet… génial. Mais bon; d’ici le 22 juin ça devrait fonctionner.

dimanche, juin 12, 2005

Je me sens comme chez moi ici...

Petite photo et petite devinette. Où suis-je sur cette photo et qui donc est ce bel inconnu?


samedi, juin 11, 2005

Alors...

Nos choix sont faits. Reste plus à ce que les ouvriers installent le tout.

La majorité des sols seront en carrelage dans les tons de roux. Je sais pas trop le terme utiliser ici. Ross, roux, rouille bref comme les cheveux de Délima en plus clair un peu.

La pièce Wc-lavabo dans les tons de terre. Brun pour les frises avec un genre de petite vague brune et le reste beige et roux. S’appelle Vénétie

La salle de bain dans les tons de bleus. Bleu royal avec marbrures plus claires au bas des murs à auteur de baignoire, bleu ciel pour le parquet, bleu poudre pour les murs avec un petit tableau marin peuplé d’hippocampe et petits poissons plus une frise à 1,80m faite de coquillages. Pour les chambres ce sera un faux parquet en carrelage imitation bois. Paraît c’est plus solide à long terme.

Si on résume le topo: la majorité des teintes pour l’heure demeure dans les tons de terre. Il me semble qu’on ne s’en lasse pas facilement, aussi que ça va avec toutes les autres couleurs; quoiqu’on va tendre vers ces tons quand on achètera de quoi de nouveau en terme d’ameublement.

Pour le visuel je ferai des photos

Des décomptes qui comptent

Il reste 6 semaines avant notre départ en vacances au Québec. J’ai fait la réservation de la voiture mercredi. Question logement c’est tout bon sauf pour 4 nuits que j’ai laissées flottantes: faut pas "être" trop rigide non plus hein?

Sans en avoir l’air, en pensée: je commence à voir ce qu’on apporte comme vêtements. Aussi je fais toujours une liste d’épicerie à rapporter. Cette liste est plus courte qu’à mes premiers retours au pays. Pourquoi? Parce que d’années en années il y a des produits qui débarquent ici. Vous devriez me voir à l’épicerie quand j’en découvre un. Exclamations de surprise, septique je manipule l’emballage pour contrôler que c’est pas une copie mais bien des Oreos par exemple. Je prends cet exemple parce que c’est un produit Kraft, qui sont courants en Amérique du Nord. Ils débarquent ici, un à un, tranquillement parce que la marque a été rachetée par PM sous sa nouvelle appellation d’Altria.

Le détail selon moi est que maintenant, PM a installé son siège social à Lausanne, que sur un millier d’employés une majorité sont des étrangers d’Amérique du Nord, d’Australie, d’Angleterre et autres. Dans un cas comme ça; j’ai remarqué que même leurs cafétéria a un menu varié et familier pour moi. L’air de rien ça contribue à introduire ces mets ici en Suisse. Maintenant il y a des brownies même aux restaurants Migros. Les jus Minute Maid et Tropicana sont disponibles, pour Minute Maid: celui là il est entré par la chaîne Mc Donald. C’est fou…

C’est rigolo avec mes collègues car souvent j’ai découvert ces apparitions avec elles à nos repas du midi. Au début elles me croyaient un peu fofolle… mais maintenant elles voient bien que ça rigole pas, que c’est du sérieux. Pour le moment tout ce qu’elles ont goûté; elles n’en pensent que du bien.

Je sais pertinemment que peut importe nos origines et ou l’on vit: c’est les produits de notre enfance particulièrement qui nous sont chers et ceux de notre pays. Tout expatrié vit une phase explorative au départ, en sort gagnant s’il explore vraiment. Est sûrement malheureux s’il fait la fine bouche.

Je m’égare? Si peu… car il me tarde d’acheter mon litre de V8 à déguster avec une bon sandwich aux cretons le matin. C’est déjà bien que je trouve du V8 maintenant ici mais à UN seul endroit et en petit format de 250 ml.

Sur ce je vais me préparer on va arrêter nos choix de carrelages pour les sols et pour les Wc, la salle de bain.



Pour lire mon premier retour gastronomique c'est ici.

vendredi, juin 10, 2005

Baignade enfin?

C’est que ça m’étonnerais vu les nuits fraîches de ces derniers jours. Mais bon ça souffle moins, y a pas un nuage et j’ai grandement besoin du calme que procure le son des vagues, le large des eaux, l’ampleur des Alpes en fond d’image.

L’air du large quoi!

Ce sera quand même une des seule année ou je ne me serai pas baignée déjà en mai. Mon record a été fait un certain 15 mai; il y a 5 ou 6 ans. Mais juste de pouvoir aller y lire quelques heures ça me suffira pour aujourd’hui. Ma lecture n’est pas reposante par contre. L’histoire d’une marocaine née à Paris mais sous le joug d’une famille ultra traditionnelle qui l’infantilise en tant que femme selon leur tradition bien ancrée malgré le cadre parisien du Xxe siècle. C’est le genre d’autobiographie qui fera pas les vitrines des librairies mais qui prends aux tripes.

Sinon pour les intéressés à suivre la saga/condo c’est par ici mais âmes sensibles s’abstenir.

jeudi, juin 09, 2005

Questionnaire en chansons

Dans la même veine que les questionnaires à la chaîne sur la lecture et autres frigos ouverts sur le monde, voici mon tour venu de répondre à celui sur les chansons. Gentiment demandé par Shandara:


La chanson qui:
Vous rappelle un(e) ex-petit(e) ami(e) : Angie de euh….
Qui vous fait rire : Faites de l’air…(3) , ça sent l’ail…(3) - Bis, c'est Marius Peuchère au travail….
Qui vous fait réfléchir sur la vie : I Grieve, Peter Gabriel
Qui vous rappelle celle ou celui que vous aimez : Ti amo
Que vous auriez aimé écrire : Quand les hommes vivront d’amour… Raymond Lévesque
Qui vous rends nostalgique aujourd’hui : Echo, Pink Floyd
Que vous aimez d’un artiste que vous détestez : Elles… Lara Fabian et Maurane…. Maurane je l’aime elle.
Que vous admettez aimer honteusement : Le temps d’une dinde. Hi Ha Tremblay.
Qui vous rappelle votre enfance : L’eau vive.
Qui résume votre adolescence : Smoke on the waters, Deep Purple
Dont vous aimez les paroles : Marie rêve, Bruno Pelletier
Avec laquelle vous aimez vous réveiller : Suite pour cornemuse, Suroît
Qui vous fait penser à quelqu’un qui est mort: Cette voix, d’Offenbach
Qui vous fait penser aux vacances : Mishapan Nitassinan, Chloé Ste-Marie
Qui vous fait penser à votre solitude : Besoin de personne, Véronique Samson
Que vous pouvez chanter entièrement : Des tonnes, j’adore chanter.
Qui vous rappelle votre meilleur(e) ami(e) : Les parapluies de Cherbourg.

Je passe le flambeau à Maridan’ et Bisaelle.

mercredi, juin 08, 2005

Au choix

Pendant mes jours de congé c’est souvent la météo qui dicte mon programme. D’un; ça sort des obligations normales pour le travail, on se laisse guider soit par le soleil, la chaleur ou non, la vélocité du vent, s’il est doux ou glacial.

Vous dire qu’un jour avec une météo incertaine, comme c’est le cas ce matin; ça donne une prise de décision à la dernière minute après dîner. Vu ce vent très fort je crois que je vais éviter le lac. Le soleil alterne avec les nuages: une petite pause lecture dans un parc citadin? Pourquoi pas.

Il me faut passer à la pharmacie, plus qu’à choisir celle qui est près d’un joli parc tranquille. Je pourrai faire mes différentes commis tranquille avec pauses lecture et balader Tim. J’aurai aussi le temps de passer chez le carreleur.

La raison me glisse à l’oreille à l’instant qu’il reste du repassage à faire, des cartons aussi… on verra. J'ai pas 50 heures à ma journée moi.

mardi, juin 07, 2005

La nouvelle est tombée

Mon mardi fut plus agréable avec moins de pas inutiles et force massages hier soir et ce matin: mes jambes ont tenu le coup et me font moins mal qu’hier à pareille heure. La météo est plus agréable aussi, quoique ce midi on a mangé sur place sans sortir.

La nouvelle est tombée oui… en milieu de journée. C’est confirmé: je vais au Tessin!

Le patron nous en parle depuis des mois mais bon c’est pas la porte à côté, mais voilà c’est confirmé on y va mardi et mercredi prochain.

Normalement on ne couche jamais sur place, mais ce coup-ci pas le choix. Alors; la partie touriste de mon travail sera mise à profit, pour une région que je ne connais pas encore. On sera que le patron, ma cheffe et moi. On a l’habitude de bien s’entendre et les discussions peuvent être sérieuses et tourner au délire dans le temps de le dire. Je vais voir si j’apporte mon portable car on aura chacun notre chambre à l’hôtel, si ce n’est dans une petite auberge sympa où ils font la cuisine familiale italienne. Génial non?

Je me faisais du soucis avec ça depuis qu’il en parle parce qu’une des différences appréciables est qu’on soit 3, 4 ou 5 dans la voiture. Alors; d’avoir tout l’arrière à moi et peut-être conduire un moment fait toute la différence que d’être coincée à l’arrière sans pouvoir bouger. Encore un cas de jambes ça…

Maintenant que les dates sont arrêtées je prends le tout comme des vacances, voilà.

lundi, juin 06, 2005

Je serai brève

Un lundi somme toute pas trop pénible au départ. J’ai tellement bien dormi en fin de semaine, et longtemps que je vais pas me plaindre. De plus: le samedi de lessive a annulé ce lundi sur le même thème: génial.

Une température plus fraîche, une nouvelle tête: en fait j’ai fait ma couleur hier rien de plus. Là ou ça s’est un peu gâché c’est quand ma cheffe a décidé de me mettre en garde contre tout mouvement de troupe avant d’avoir l’aval de la Banque pour le condo….

Comme si…. Heureusement c’était en fin de journée tout ça. En rentrant un mail de la dame qui vend. Je l’ai vite rejointe au téléphone. Elle voulait juste me signaler un changement de fournisseur pour les carrelages. Sinon: elle m’a réitéré que la Banque lui avait dit qu’on recevraient leurs accords cette semaine mais elle va quand même les relancer encore demain.

Il faut absolument passer le premier accord chez la notaire la semaine prochaine au plus tard sinon on va se retrouver dans un réel chantier parce que les ouvriers ont 2 semaines de vacances en août. Le peu de jeu qu’on avait calculé au départ est annihilé par ce foutu banquier à la noix qui prends ça bien relax à mon goût.

Bref: je suis rassurée, le nouveau fournisseur de carrelage est à 3 minutes à pieds d’ici. Je vais aller jeter un œil mardi. Voilà.

dimanche, juin 05, 2005

Votations positives

On a annoncé une première mondiale en terme de votation populaire au sujet du PACS concernant les droits des homosexuels en Suisse.

Ce vote est passé avec une belle majorité.

Il y avait aussi votation au sujet de l'ouverture à la Suisse à l'espace Shengen. Passé aussi. Faut dire que c'est rare que ce soit si clair, de plus un taux de participation élevé a été enregistré.

Voilà: je voulais partager ma joie sur ces résultats et je vois déjà la bouille de mes collègues demain, et toc.

Tout ça me réjouis, pas vous?

Texte en image

Devines ma ville

C’est sous ce titre que j’ai publié ce texte le 4 août 2004 et comme chaque dimanche j’aime bien mettre une photo alors voilà: j’allie ce texte avec la photo adéquate.

Chef lieu des villages environnants, sise au coeur d'une vallée verdoyante traversée par une rivière où le saumon foisonne, de nombreuses personnalités politiques & non des moindres y sont venues le taquiner. Je ne citerai au passage que Monsieur Jimmy Carter président des États-Unis.

Cette rivière, qui devenait patinoire en hiver, est au coeur de ma ville. Elle la sillonne ou bien c'est la ville qui s'est construite sur ses rives? La deuxième option est plus logique comme partout dans le monde. On apprivoise les abords des cours d'eau avant de prendre de l'expansion autour plus loin.

L'église a brûlé dans les années 1980, depuis une belle construction toute neuve trône sur les mêmes fondations & j'ajouterai que le mariage ancien & moderne a été très réussi.

Quand j'était petite, je devais emprunter une passerelle suspendue, vue de profil elle arborait des pentes lui donnant un air de chameau. Sur son parcours c'était plutôt les oscillements occasionnés par les piétons ou les vélos qui pouvaient nous déstabiliser. Elle a l'air fragile d'après ma description mais elle était bien solide sauf qu' elle a peuplé mes cauchemars durant des années. Je me voyait toujours tomber à l'eau à cause d'une planche trouée, ou bien que la partie devant moi cédait, bref: maintenant à sa place il y a une passerelle - j'hésite à employer ce mot encore - toute droite, toute solide.

C'est une ville attachante que ma ville, située sur le parcours d'une destination touristique recherchée mais que souvent les gens traversent sans voir parce qu'elle n'est pas sur le littoral qui est plus prisé.

Voilà: devines ma ville!

samedi, juin 04, 2005

Samedi de lessive

Il paraît qu’ils vont changer la machine à laver que j’utilise habituellement, la semaine prochaine. Je perds donc mon lundi de lessive. Pour m’encourager, la concierge a dit qu’ils mettaient une semaine à l’installer. Rapide je vous dis pas…

Pour me dépanner elle m’offre cet après-midi. D’accord je dis, tout en voyant bien que je vais y perdre ma journée. Au moins le ciel est couvert et il passe un petit vent qui fait qu’on est bien à la maison. Parce que cette buanderie est plus petite que celle que j'utilise et avec l'armoire à sécher crématoire c'est le sauna.

Depuis jeudi, j’ai soit les jambes en coton, soit un mal lancinant peu importe la position que j’adopte. Un mélange de fatigue, d’efforts au travail et d’humidité ambiante. Alors au lieu de me reposer cet après-midi je vais faire des aller-retours à la buanderie la plus loin du bâtiment. Réjouissant. J’ose pas imaginer l’état de mes jambes en fin de journée.

Faut dire que mon problème de jambes date d’une soirée que j’oublierai jamais. Un concert - par contre j’ai oublié quel groupe rock c’était- j’ai passé le concert au total assise en indien - tailleur- quand je me suis relevée; c’était pas la joie. Mais vous dire que j’ai pas dormi de la nuit tellement ça me faisait mal, j’en ai pleuré, j’aurais supplié de me couper les jambes si y avait eu quelqu’un pour le faire… Ceci dit; cette soirée m’a marquée physiquement et je traîne ces effets depuis. J'avais 16 ans.

L’âge aidant j’ai développé des trucs. L’essentiel étant de bouger, changer de position fréquemment. Toutes positions qui durent trop longtemps agresse mes muscles, mes os. Suffit de bouger quoi. Mais parfois au travail j’ai pas le choix de marcher de longues distances sans pouvoir m’asseoir un moment. Les longs trajets en voiture assise sans pouvoir bouger ne sont pas meilleures dans ma condition. Plusieurs jours comme ça et hop les maux réapparaissent. Voilà.

vendredi, juin 03, 2005

Comment insinuer le doute

Ceux qui me connaissent savent que j’aime que les choses marchent rondement. Sans toutefois bousculer les gens ni imposer quoique ce soit: si on me dit que les démarches requises se font comme ceci, ou comme cela; je vais m’y adapter. Mais si en cours de route tout devient un imbroglio sans logique pour finir en parcours du combattant alors là… je m’insurge.

Avant la crise d’hystérie, je décortique les différentes demandes, j’essaie de voir comment y arriver selon les désirs de chacun. Si ça coince je cherche la bulle… mon billet d’hier était composé d’un amalgame de bulles…que je vais tenter de faire exploser aujourd’hui pour arriver à un assemblage qui tiendra plus de la chaîne que du sac de nœuds.



J’ai déjà réussi à voir de quoi il s’agissait du coté de la gérance: c’est juste que j’avais pas inclus les 2 places de stationnement dans le courrier pour casser le bail. Je leur poste ces détails aujourd'hui. Sinon: on recevra un courrier de leur part lundi prochain.

J’ai mis en titre: comment insinuer le doute parce que ces soucis, maîtrisés hier soir ont quand même pris le dessus durant la nuit. Chaque fois que je me réveillais je me voyais dans le futur: soit prise dans la neige, car c’est loin en distance pour aller au travail, soit sans travail donc ne plus arriver à payer les charges et frais bref le genre de chose qui ne m’atteignent pas consciemment car je fuis ces pensées négatives.

C’est pas si simple en fait: l’énergie utilisée pour positiver, pour visualiser le but est considérable. Une baisse d’attention et ça donne ce que je suis en train de démêler ces jours-ci.

jeudi, juin 02, 2005

La simplicité c’est quoi?

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?

Depuis lundi j’ai manqués 2 appels sur mon natel et je ne reconnaissait pas l’indicatif. J’ai cru à un faux numéro. D)

Depuis lundi je tente de joindre notre banquier qui est toujours en séminaire.

La propriétaire me dit aujourd’hui avoir eu des nouvelles de la banque - parce qu’elle a forcé pour en avoir - elle n’a pas parlé à notre banquier encore pour autant. Mais; elle nous assure qu’on aura les papiers vers la fin de la semaine prochaine…

Elle a hâte qu’on passe chez le notaire pour le premier contrat, qui lient les deux parties, assorti d’un versement de l’ordre de 10% de la mise de fonds, afin d’aller choisir la finition intérieure.

La caisse de retraite qui verse le 2e pilier de Postit© a besoin du contrat notarié, et du contrat de l’hypothèque pour verser l’argent.

A) La banque devrait arriver en tête des réponses pour pouvoir suivre logiquement le reste.

B) Avec ces papiers de la banque on pourrait demander le retrait du 2e pilier.

C) Par la suite passer chez la notaire.

Mais comment fournir à B) ce qu’A) ne nous a pas donné et aussi fournir à B) ce que C) ne peut pas nous donner avant que B) nous aie octroyé l’argent. Vous arrivez à suivre vous?

Pourraient pas se consulter entre eux et établir des règles un tantinet plus logiques? Pour résumer, ma matinée de demain se fera au téléphone à tenter d’éclaircir tout ça et surtout de trouver une solution qui, si j’y arrive n’aura plus rien à voir avec leurs formulaires et exigences que j’ai en main.

C’est qui le faux faux numéro dont j’ai éclairci le mystère y a pas 15 minutes? D) La gérance… à qui on a fait parvenir notre lettre de congé… je crois que je vais débuter par eux demain matin dans ma liste d’appels… Faut tout faire….

mercredi, juin 01, 2005

Les neufs mémoires de l’être humain.

La mémoire explicite: permet un rappel conscient et intentionnel d’un événement ou d’un élément d’information.

La mémoire implicite: entraîne des réactions mentales ou comportementales inconscientes associées à une information retenue.

La mémoire prospective: permet de réagir, dans un délai contrôlé, en utilisant des informations emmagasinées.

La mémoire sémantique: permet de relier des objets en catégories et de bâtir des concepts généraux (objets, faits, règles… )

La mémoire épisodique: relie événements, temps et lieux.

La mémoire autobiographique: permet de décrire les événements de sa propre histoire.

La mémoire déclaratoire: mêle épisodique et sémantique, permet de mettre en corrélation faits, règles, concepts et événements.

La mémoire de référence: stockage d’éléments qui ne varieront pas avec le temps.

La mémoire de travail: stockage court d’éléments qui permettront de prendre une décision selon l’évolution de la situation.

Le tout fonctionne sans trop qu’on y porte attention. Sauf bien sur quand on oublie un cartable à la maison, ou ses clefs, ou le nom d’un auteur qui n’arrive pas à sortir le moment venu dans une discussion.

Certaines personnes peuvent vous assurer de la tenue qu’elles portaient lors d’un souper, avec qui ils ont discuté et de quoi, ce qu’il y avait au menu tandis que d’autres ne portent absolument pas attention à ces détails pour eux futiles.

Le cerveau est une machine complexe qui se construit chaque jour. Plus on emmagasine de données, plus on s’en sert, plus il est performant. Tout ça me fascine vraiment moi. Particulièrement après avoir constaté qu’en Suisse - entre autre - les gens vivent sous la loi du moindre effort.

Tout ce que je peut sortir de détails, que ce soit au travail ou sur un événement dans la vie courante, ne reçoit comme réponse dans la plupart des cas: je ne me souviens pas. J’avais l’impression au départ que les gens ici reformataient leur cerveau à tous les soirs… place nette pour quoi faire? Aucune idée.

Je dénote un peu avec ma soif d’apprendre, de comprendre, de voir, pour ensuite: reconnaître, identifier, classer. Je m’amuse tellement avec tout ça moi que j’ai de la peine à comprendre l’autre qui se fout un peu de tout, en menant sa petite vie tranquille autant que possible.

Dernière anecdote en date: une nouvelle collègue ce lundi matin. Je débute la conversation dans la voiture dans laquelle il y a la cheffe, la nouvelle et moi, en disant: ils ont dit non!

J’ai eu droit à un discours de la part de la nouvelle contre l’entrée de la Suisse dans l’espace Schengen, et autres détails qui font partie d’une votation oui mais qui aura lieu une semaine plus tard ici localement. Faut croire que le référendum de la veille en France ne faisait déjà plus partie de sa mémoire… j’ai bien de la peine à discuter avec des gens comme ça moi.